Ragondins

 

Pourquoi lutter contre cette espèce ?

Le ragondin est un rongeur originaire d’Amérique du sud qui a été introduit en France à des fins d’élevage. Ces erreurs humaines ont eu des conséquences désastreuses sur notre environnement et notre agriculture car en l’absence de prédateurs naturels, cette espèce invasive s’est développée sur l’ensemble de notre territoire. seule l’action de l’homme permet de limiter cette prolifération par la mise en place de mesures collectives de régulation.

La FDGDON35 (Fédération Départementale de Groupement de Défense contre les Organismes Nuisibles) et la Communauté de communes ont engagé une lutte contre cet animal aux nuisances dévastatrices pour notre environnement.

Les nuisances liées aux ragondins sont :

  • économiques avec des dégâts sur les cultures,
  • hydrauliques avec la dégradation des berges, l’envasement des rivières et canaux. Ils fragilisent également le milieu de par leurs réseaux de galeries, détruisent certains végétaux et nids d’oiseaux aquatiques,
  • sanitaires avec de nombreuses maladies virales ou bactériennes comme la leptospirose.

Comment lutter ?

La FGDON35 (Fédération Départementale de Groupement de Défense contre les Organismes Nuisibles) a mis en place une lutte collective par piégeage sur le département depuis 1997.

Chaque année, plus de 15 000 rongeurs sont ainsi capturés sur les milieux aquatiques du département, ce qui évite la prolifération potentielle de millions d’individus. Ces espèces invasives n’ont pas de prédateurs naturels sous nos latitudes.

 

Chenilles processionnaire du pin

 

Pourquoi lutter contre cette espèce ?

Les larves sont connues pour leur mode de déplacement en file indienne. Elles se nour­ris­sent des aiguilles de pins provoquant un affaiblissement important des arbres. Les espèces attaquées sont le pin d’Alep, le pin maritime, le pin noir d’Autriche, le pin blanc, le pin laricio et le pin sylvestre. Le cèdre est également parasité.

Quels risques ?

Pour les populations humaines et les animaux domestiques
Le chenilles sont recouvertes de poils urticants microscopiques qui se brisent facilement et sont transportés dans l’air lorsque la chenille se sent agressée. Ils sont également présents en quantité dans les nids, ce qui rend leur manipulation dangereuse. Leur caractère urticant peut provoquer chez l’homme des réactions de démangeaison au niveau du cou, des mains, du visage. Le contact avec les yeux est aussi dangereux, et leur inhalation peut provoquer une gêne respiratoire, voire une crise d’asthme. Les animaux les plus atteints sont les chiens et les chevaux, souvent victimes, à terme, de nécroses de la langue.

Pour les arbres atteints
Une colonie de chenilles se nourrit de 2 kg d’aiguilles (en poids sec) : cinq colonies peuvent entièrement défolier un pin de 20 ans. Cependant, les experts forestiers assurent que l’arbre, bien qu’en souffrance, n’est pas condamné.

 

Les actions

Pour un traitement efficace, il faut intervenir au cours de stade larvaire de l’insecte, en octobre/novembre, en début de construction du nid dans les arbres. Le traitement se fait par pulvérisation d’une solution de traitement biologique. Il permet de limiter la formation de nids dans les arbres et donc d’éviter les processions de chenilles au printemps suivant.

Pour toute demande d’intervention, vous pouvez prendre contact avec la FDGDON35 (Fédération Départementale de Groupement de Défense contre les Organismes Nuisibles).

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